J’ai inventé le souffleur d’archet, une combinaison du foret d’archet et du souffleur de forge pour faire un dispositif qui peut forcer l’air dans un feu tout en étant facile à construire à partir de matériaux naturels courants utilisant seulement une technologie primitive. J’ai commencé par allumer un feu avec un morceau d’écorce pour augmenter sa température. C’est ce principe de base que j’ai amélioré tout au long du projet.
Ensuite, j’ai fabriqué un ventilateur rotatif à partir de deux morceaux d’écorce qui s’emboîtent à angle droit l’un dans l’autre pour former une simple roue à aubes à 4 pales d’environ 20 cm de diamètre et 5 cm de hauteur. Les pales du ventilateur n’étaient pas inclinées et n’étaient conçues que pour projeter l’air vers l’extérieur à l’écart de l’essieu au moment de la rotation. Le rotor du ventilateur a été fait en fendant un bâton de deux façons afin qu’il forme 4 branches. Le ventilateur a ensuite été inséré dans les branches et l’extrémité a été arrimée pour le maintenir en place. En faisant tourner le rotor du ventilateur entre les paumes des mains, le feu s’est propagé d’avant en arrière. Mais seulement une partie du vent produit par le ventilateur a atteint le feu. Le reste soufflait dans d’autres directions et était gaspillé.
J’ai donc construit un boîtier de ventilateur en argile non cuite pour diriger le flux d’air dans le feu. Il s’agissait essentiellement d’un pot renversé avec un trou dans la partie supérieure, un bec qui sortait par le côté. Le boîtier mesurait environ 25 cm de large et 8 cm de haut. Le trou dans la partie supérieure et le bec étaient tous deux d’environ 6 cm de diamètre, de sorte que l’air qui entrait était à peu près égal à l’air qui sortait. La base du rotor du ventilateur était assise dans une douille en bois placée dans le sol pour faciliter son essorage, et le dessus du rotor faisait saillie à partir du trou dans le dessus du boîtier.
Lorsque le ventilateur s’est mis à tourner, de l’air est entré dans le trou situé sur le dessus du boîtier et en est sorti par le côté. Il est important de noter que peu importe le sens de rotation du ventilateur, l’air entre toujours à l’entrée et à la sortie de l’évent. L’air est projeté vers les parois du boîtier et ne peut sortir que par le bec tandis que le vide au centre aspire de l’air neuf dans le boîtier par l’entrée. Un tuyau d’argile séparé, appelé tuyère, a été fabriqué pour s’emboîter par-dessus le bec afin de diriger l’air dans les charbons. Cela a été fait parce que le tuyau qui touche le feu peut fondre et il est donc préférable de rendre cette pièce remplaçable.
Au lieu de faire un grand ensemble roue et courroie pour accélérer la vitesse de rotation, j’ai opté pour un arc de 75 cm de long. J’ai fabriqué un cadre pour maintenir le rotor en place composé de deux piquets martelés dans le sol avec une barre transversale à tulipe attachée pour maintenir le haut du rotor. J’ai fait du cordage en fibre d’écorce et j’ai attaché l’extrémité à un bâton. J’ai ensuite enroulé le cordon autour du rotor et tenu l’autre extrémité dans la même main en tenant le manche. J’ai ensuite poussé et tiré sur la proue, ce qui a fait tourner le rotor rapidement, forçant l’air à s’enflammer.
J’ai fait un simple four à boue pour le ventilateur. J’ai ensuite recueilli des bactéries de fer orange dans le ruisseau (oxyde de fer), je les ai mélangées avec de la poudre de charbon de bois (carbone pour réduire l’oxyde en métal) et de la cendre de bois (flux pour abaisser le point de fusion) et je l’ai formée en une brique cylindrique. J’ai rempli le four de charbon de bois, j’y ai mis la brique de minerai et j’ai commencé à cuire. La brique de minerai fondait et produisait du laitier avec de minuscules particules de fer de 1 mm de diamètre à travers elle. Mon intention n’était pas tant de faire du fer que de montrer que le four peut atteindre une température assez élevée avec ce ventilateur. Dans l’Antiquité, on utilisait généralement un four plus haut, appelé fleuristerie, pour produire des quantités utilisables de fer et consommer plus de charbon de bois, de minerai et de main-d’œuvre.
Cet appareil produit un jet d’air à chaque coup de l’archet, qu’il soit poussé ou tiré. L’archet permet de faire fonctionner la soufflante sans avoir recours à un assemblage compliqué de courroie et de roue utilisé dans les soufflantes de forge traditionnelles. Il y a une courte pause à la fin de chaque course où le ventilateur s’arrête pour tourner dans l’autre sens, mais ce n’est pas différent du souffle intermittent d’un soufflet double effet d’Europe ou d’Asie. Les matériaux utilisés (bois, écorce, fibre d’écorce et argile) sont facilement disponibles sur la plupart des continents. Comme pour les autres types de soufflets, il n’est pas nécessaire d’utiliser du cuir, des soupapes ou des joints de piston montés avec précision. Les cordons de cet appareil s’usent souvent, il faut donc garder à portée de main un certain nombre de cordons de secours pour un remplacement rapide. En résumé, il s’agit d’un appareil facile à fabriquer qui résout le problème de l’alimentation en air de combustion forcé nécessaire aux fours et forges à haute température.

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Technologie primitive : Ventilateur de forge

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